Deux événements dans la même année m’ont fait tomber en amour avec les ultramarathons.
Le premier événement est arrivé par hasard. C’est un employé de l’entreprise pour qui je travaillais qui cherchait un coureur de relève afin de joindre son équipe qui participait au Relais de la tribu. Le relais consistait à courir 250 km entre Montréal et Québec en équipe de 5, chaque coureur faisait environ 50 kilomètres fractionné en 5 relais de 10 km. Ce fut une expérience enrichissante qui m’a confirmé que j’étais capable de courir longtemps ainsi que gérer ma fatigue.
Le deuxième événement qui fut mon premier ultramarathon était une course de 12 heures (9h à 15h) qui se déroulait au sommet du Mont Royal à Montréal. Le parcours était une boucle d’environ 2.1km qui montait sur environ la première moitié et qui descendait sur la deuxième. Je trouvais qu’une boucle était parfait pour une première expérience :
- pas de risque de se perdre car on suit un tracé balisé et très large;
- on peut s’arrêter quand on veut pour aller aux toilettes, manger ou se reposer;
- on croise constamment les autres coureurs, donc le temps passe plus vite;
- si on abandonne, on peut retourner facilement et rapidement au point de départ/arrivé.
Ce que j’ai oublié de vous dire et qui était le piment de la course, c’est que la compétition se déroulait l’hiver, soit le dernier dimanche de l’année (http://famr.ca/ ). J’ai complété cette course avec succès avec une distance parcourue de 50km.
Contrairement à un marathon où on a constamment la préoccupation de courir à un pace (cadence en min/km) pour arriver dans un temps précis, cette première course m’a fait réaliser que l’important c’est de mettre un pied devant l’autre pour arriver à son but. Je vais avoir l’occasion dans le futur de confirmer cette affirmation plus d’une fois
Ce que j’ai surtout apprécié dans ce type course fut la très grande camaraderie entre les coureurs. Après quelques heures, on finit par perdre de vue qui sont les meneurs à force de constamment se croiser. J’ai ainsi fait la connaissance de coureurs passionnés dont j’espère pouvoir vous en présenter quelques-uns dans des billets futurs.
Alors on sors faire une petite trotte?
Une réflexion sur “Un ultra en hiver – t’es pas un peu fou?”