Chutes, blessures et autres bobos

Quoi qu’on en dise, les statistiques finissent toujours par nous rattraper. Parmi celles-ci, tout les coureurs vont subir un jour ou l’autre une blessure reliée à la pratique de leur sport.  
En début de carrière, quand mes plus longues sorties faisaient un gros 7km, j’ai eu du fil à retordre avec la bande iliotibiale de ma jambe droite. Qu’importe la vitesse que je courais, celle-ci se manifestait après exactement 20 minutes. Cela m’a pris 2 à 3 mois pour que mon corps s’adapte et que je puisse courir normalement sans douleur.

Quand j’ai complété mon premier marathon, la douleur la plus intense n’était pas dans mes cuisses ou mes mollets, non, c’était les muscles de l’aine qui demandaient pitié. Cette douleur à l’aine se manifestait ensuite de temps en temps quand mes longues sorties dépassaient 3 heures et demie. Je n’ai rien fait de spécial, au fil des mois mes muscles se sont adaptés et j’ai pu continuer ma progression en distance et en temps afin de courir mon premier ultramarathon.

Au niveau des pieds, je me considère chanceux, je n’ai jamais eu de problèmes d’adaptation à la course.

Chutes et accidents

Si j’ai été relativement épargné par les blessures reliés à l’entraînement, celles causées par des accidents m’ont mis sur le carreau pendant plusieurs semaines. Il y a presqu’un an, je rentrais à la maison après une longue course d’une quarantaine de km. Tout avait bien été, le temps était doux et les rues étaient dégagées partout sauf dans mon quartier… Et c’est justement à environ 300 mètres de l’arrivée que mes deux pieds ont glissés vers l’avant sur une plaque de glace et que je suis tombé sur le dos les 4 fers en l’air. Je me suis relevé subito presto et j’ai terminé ma course à la maison un peu sonné par ma chute. Tout semblait ok jusqu’au lendemain matin…

Au réveil, j’avais le dos ´jammé’, juste capable de marcher, mais avec lenteur et en gardant le tronc droit. J’ai pris du repos pendant 1 semaine en me disant que ce n’était qu’une enflure et qu’aprés quelques jours tout reviendrait à la normale. Effectivement à la deuxième semaine, la douleur est beaucoup moins présente et je me dis que je peux reprendre la route en y allant mollo.

Je me tape un petit 7km dans mon quartier, et tout se passe relativement bien. Encore une fois, le lendemain c’est la cata : j’ai même l’impression d’avor régressé. J’attends une autre semaine et finalement je me décide de consulter un chiro, référé par mon amie Josée L. Je vais à 2 séances où Il me fait quelques manipulation au niveau du dos. Cela semble aller mais je trouve que c’est long, trop long, comme processus. Entre les 2 traitements, je fait une longue marche rapide un dimanche après-midi pendant que ma fille s’entraine à la nage synchro.. Je fais une marche a bonne allure sur une piste cyclable située sous une ligne électrique qui relie Brossard à La Prairie. Ma randonnée dure un bon 2 heures et tout semble bien aller, jusqu’au lendemain…

Encore une fois, mon dos est en compote et je sens un nerf qui part de mon dos et se rends jusqu’au bout de mon pied tendu comme une corde de guitare. Désespéré, mon chiro me dis que la marche rapide est plus dommageable que la course à pied car la longueur de mes pas est plus longue, donc étire plus les muscles et nerfs.

Désespéré, je décide d’aller consulter un thérapeute à une clinique sportive près de mon bureau. J’y ait fait la connaissance de Maxime, un jeune homme dynamique. Comme un mécanicien automobile, il a écouté mon histoire et la description de mes douleurs, m’a fait effectuer quelques mouvements de diagnostic. Après quelques minutes, il va chercher un gros atlas anatomique et montre le nerf sciatique ainsi que le parcour du nerf. C’est exactement les endroits où j’ai mal. Je suis impressionné par la justesse de son diagnostic, c’est déjà un premier pas vers la guérison que de savoir l’origine de notre mal.

Finalement, après 2-3 semaines et autant de traitements, je retrouve tranquillement l’usage de mon dos et de mes jambes. 1 mois plus tard, je peux participer au Défi Brise-Glace de Varennes comme lapin.

 

Une machine bien utile pour réduire la douleur!
Traitement électrique
 
Changement de sport – attention à la transition

Une autre blessure, moins sérieuse mais qui me hante encore car plus récente est arrivée plus tôt cet hiver. Pour faire changement pendant la période d’hiver, je me suis mis à faire de la course en raquettes. Lors de ma première sortie de l’année, j’étais « psyched up » et en pleine forme. Je venais de compléter la TransMontréal (60km) quelques semaines plus tôt et je me suis laissé « lâché lousse » en courant une dizaine de km sur les pistes du parc Michel Chartrand.

Devinez la suite… Le lendemain, je suis incapable de lever ma jambe gauche. Entrer et sortir de l’auto relève de l’exploit. Je ne fais ni une, ni deux, et je vais consulter mon thérapeute. Encore une fois le diagnostic est rapide et clair : inflammation du psoas.

1 seul traitement est requis, en autant que je fasse mes exercices. Je suis sur le carreau pendant environ 1 semaine et tout revient à la normale.

Quand le destin nous frappe

Avec le temps, j’en suis venu à accepter ces blessures comme étant de petites tempêtes de neige. On sait que cela va arriver un jour et qu’on va passer à travers, sauf qu’on ne sais pas quand… Ils font maintenant indirectement partie de ma planif annuelle, je me laisse toujours du temps non planifié pour ces imprévus.

L’autre certitude que j’ai acquise, est que mon corps est en mesure de guérir assez rapidement, si on lui laisse le temps et qu’on l’aide un peu… Finalement, un bon thérapeute sportif peux faire toute la différence entre une guérison à tâton qui périclite ou un vrai retour progressif.

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