Je remarque depuis quelques jours une augmentation sensible du nombre de coureurs sur nos routes. Fini la relative tranquilité de l’hiver où nous étions une poignée d’irréductibles à courir sous la neige, le verglas et le froid. Avec le mercure qui monte au-dessus de zero et la neige qui fond à vitesse grand V, nous assistons au retour des coureurs et coureuses sur nos routes.
Cette tendance s’accélère avec le passage à l’heure avancée. Nous avons plus d’heures d’ensoleillement, surtout en fin de journée. Ce qui va encourager plusieurs à mettre leur chaussures pour faire un « workout » et se préparer aux premières courses du printemps comme le marathon d’Ottawa et de Boston.
Pour moi, il s’agit plutôt de faire le deuil de courir sur la neige et la glace. Mon parcours d’hiver préféré le long du fleuve va bientôt se laisser fouler par les vélos et coureurs tandis que les sentiers de ski de fond du parc Michel Chartrand que je féquentais sur l’heure du lunch vont disparaitre également. Autant de sites que j’aimais affronter. Si vous consultez mes statistiques Strava, vous remarquerez que la vitesse de mes randonnées d’hiver est bien « ordinaire ». Par contre, ce que vous ne voyez pas, c’est le niveau de difficulté de ces sentiers non entretenus, glacés et accidentés. Je vous le dis, s’entraîner dans ces conditions, va être payant plus tard… Ce qui m’a beaucoup aidé et rendu agréable ces entraînements hors-route, sont mes chaussures Salomon Speedcross que j’ai reçu en cadeau (merci encore Vincent).
Bon, « time to move on » et profiter de cette nouvelle saison!