Je suis contagieux

Intro : ce billet a été écrit quelques jours avant de recevoir une « méchante bordée » de neige de près de 40cm

 

Nous sommes en cette période de l’année où l’hiver n’est pas totalement terminé. Où il n’y a presque plus de neige dans la région du Grand Montréal mais où le mercure est toujours sous la barre des -10 degrés le jour. J’en suis à mon 3e mois de promesses de faire l’aller-retour maison-boulot à la course et cela se passe très bien. J’y vais pour l’instant à raison de 3 fois/semaine et j’anticipe grimper à 4 au mois d’avril.

 

Au fil des semaines, la curiosité du début fait maintenant place à la routine. En fait, mes collègues sont maintenant plus surpris quand je viens travailler en voiture. Par contre, je note maintenant un effet d’encouragement pour mes collègues. Depuis environ 1 mois, plusieurs événements/discussions ont attiré mon attention :

 

  • Mon collègue Martin, m’annonce tout fièrement qu’il s’est inscrit à un triathlon hivernal (ski – raquette – course à pied) dans la région de Shawinigan.
  • Ceci pousse mon autre collègue Marc, à reprendre l’entraînement de natation en vue d’une prochaine saison de triathlon cet été. En vue de booster sa motivation, il s’achète une montre GPS/cardio/compteur de mouvement de bras dernier cri.
  • Un peu plus tard, un autre de mes collègue, diabétique, m’annonce fièrement qu’il s’améliore et qu’il est maintenant en mesure de tenir une conversation en montant des escaliers,
  • Plus récemment, c’est l’un de mes frères, qui a récemment arrêté de fumer, qui m’annonce qu’il a commencé à faire de la course à pied.

 

Est-ce que ces événements sont reliés entre eux? Non, sûrement pas d’une manière directe. Mais fort probablement que oui, d’une manière indirecte.

 

Je me rends compte que faire de l’activité physique nous rends « contagieux ». En effet, le fait de l’intégrer dans notre vie de tous les jours et de le partager : que ce soit via Facebook/Instagram/site web, d’en discuter, mais sans casser les oreilles aux autres; cela permet de démystifier, de partager notre bien-être et d’encourager subtilement les autres en donnant l’exemple. Par exemple, pour mon frère, c’est fort probablement sa conjointe qui a finalement réussie à le « contaminer » après de nombreux mois à la voir partir faire son « jog » plusieurs fois par semaine.

 

Quand on arrête de parler performance et que l’on se concentre sur l’essentiel : le bien-être, le bonheur de bouger, être témoin des beautés de la nature; c’est là que le virus a le plus de chance de se propager car ce sont des choses accessibles et pas réservés à une élite.

 

Je le répète souvent : il n’y a pas d’âge pour commencer, pas de rythme trop lent pour avoir du plaisir, ni de distance minimale pour être considéré comme un coureur. Il suffit de mettre un pied devant l’autre, et de recommencer au besoin.

 

Un « j’aime » particulier

Au fil des mois, j’ai développé sur diverses plateformes de réseautage social un petit réseau d’amis avec qui je partage le plaisir de la course à pied. Par exemple, sur l’application Strava, nous nous donnons des félicitations pour des sorties réussies ou encore des exploits personnels. Pour ce qui est d’Instagram, j’essaie de partager à l’occasion des photos d’endroits intéressants où j’ai couru à pied, en raquette ou en ski de fond. Mon profil Instagram étant « public », il arrive que je reçoive des « likes » de personnes que je ne connais pas; probablement à cause qu’une personne qu’ils connaissent a déjà aimé ma photo.

Récemment, j’ai reçu un « j’aime » d’une légende vivante de la course à pied. Il s’agit de Dean Karnazes, qui possède un compte Instagram « Ultramarathon ».  Si vous faites une recherche Google, vous serez en mesure de constater que Dean a un palmarès très impressionnant. Il a notamment couru 50 marathons en 50 jours dans 50 états américain différents. J’avoue que cela a fait ma journée et donné une belle dose de motivation.

 

 

Une réflexion sur “Je suis contagieux

  1. Je ne cours pas mais je prends deux marches par jour de 40 minutes chacune ,si je n’y vais pas il me manque quelque chose dans ma journée

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